- sceau-de-Salomon
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sceau [ so ] n. m.• XVe; seel 1080; c ajouté pour le distinguer de seau; lat. pop. °sigellum, class. sigillum, de signum « effigie »1 ♦ Cachet officiel où sont gravées en creux l'effigie, les armes, la devise d'un souverain, d'un État, d'un corps constitué, et dont l'empreinte est apposée sur des actes pour les authentiquer ou les fermer de façon inviolable (⇒ sceller). Le Grand Sceau de l'État. « Le Roi, dès l'heure même, Mit dans ma main le sceau de son pouvoir suprême » (Racine). Garde des Sceaux (⇒ chancelier) .2 ♦ Empreinte faite par ce cachet (sur de la cire, du plomb); morceau de cire, de plomb portant cette empreinte. Lecture des sceaux. ⇒ sigillographie. Mettre, apposer son sceau (⇒ sigillé; sigillaire) . Briser le sceau : desceller.♢ Morceau de cire, de plomb qui porte la marque d'un produit commercial (⇒ estampille) et constitue une fermeture de sécurité (⇒ plomb).♢ Par anal. SCEAU-DE-SALOMON :plante herbacée (liliacées), à fleurs blanc verdâtre, et dont le rhizome, à la chute de chaque tige, garde une cicatrice semblable à un sceau. « le sceau de Salomon avec ses clochettes blanches et le mystère de sa racine qui marche sous la terre » (Bourget). Des sceaux-de-salomon.3 ♦ Fig. Littér. Ce qui authentifie, confirme. « Paris, qui met le sceau à toutes les réputations » (Gautier). « Tu mis sur cet amas d'horreur et de mensonge Mon sceau de vérité » (Hugo). ⇒ empreinte, 1. marque. « J'ai juré de ne plus lire d'ouvrages marqués au sceau du savoir et de l'esprit » (Nodier).♢ Marque distinctive. « La puissance du calcul au milieu des complications de la vie est le sceau des grandes volontés » (Balzac).♢ Ce qui préserve, rend inviolable. — Loc. cour. Sous le sceau du secret : à la condition que le secret en sera bien gardé. « Confie-leur ton intention sous le sceau du secret » (Romains).⊗ HOM. Saut, seau, sot.
● sceau-de-Salomon, sceaux-de-Salomon nom masculin Plante (liliacée) voisine du muguet, dont le rhizome horizontal forme chaque année une tige aérienne qui y laisse une cicatrice.⇒SCEAU(-)DE(-)SALOMON, (SCEAU DE SALOMON, SCEAU-DE-SALOMON)subst. masc.BOT. Plante liliacée, de la famille des Asparagées, à feuilles ovales, à fleurs blanches pendantes, croissant dans les lieux ombragés, et dont le rhizome porte des cicatrices semblables à un sceau. Synon. moins usuel grenouillet. Le sceau de Salomon avec ses clochettes blanches et le mystère de sa racine qui marche sous la terre (BOURGET, Disciple, 1889, p. 154).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1762, 1798: sceau de Salomon (id. ds LITTRÉ); dep. 1835: sceau-de-Salomon (id. ds ROB. 1985). Lar. Lang. fr.: sceau-de-salomon avec minuscule. Plur. des sceaux-de-Salomon. Étymol. et Hist. XVe s. seau de Salamon (L'opera salernitana ,,Circa instans`` ed il Testo primitivo del ,,Grant herbier en françoys``, éd. G. Camus, n ° 101 d'apr. R. ARVEILLER ds Mél. Horrent [J.], p. 12). Comp. de sceau, de de et de Salomon, n. propre.
Encyclopédie Universelle. 2012.
